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Nom d'origine The Beagle Boys
Première apparition en novembre 1951 dans la bande-dessinée La Terreur des Rapetou (simplement intitulée Donald Duck dans la version originale publiée pour la première fois dans le Walt Disney’s Comics and Stories n°134)
Créé par Carl Barks
Voix originale dans la série télévisée Duck Tales (La Bande à Picsou) entre 1987 et 1990 : Frank Welker (La Science, Poischiche et Megabyte Beagle), Chuck McCann (Burger et La Gonflette), Terry McGovern (Bifocal), June Foray (Ma Rapetou), Peter Cullen (Bankjob Beagle), Brian Cummings (Bebop/Bugle Beagle) ; dans Mickey, Donald, Goofy : The Three Musketeers sorti directement en vidéo en 2004 : Maurice LaMarche et Jeff Bennett
Voix française dans la série télévisée La Bande à Picsou (Duck Tales) entre 1987 et 1990 : Jean-Claude Donda (La Science), Claude Chantal (Ma Rapetou) ; dans Mickey, Donald, Dingo : Les Trois Mousquetaires sorti directement en vidéo en 2004 : Marc Seclain, Mike Marshall et Serge Biavan
   

Les Rapetou font partie des dizaines de personnages créés par le génial dessinateur et animateur originaire de l’Oregon, Carl Barks tout comme Balthazar Picsou, Gontran Bonheur, Géo Trouvetou, Filament ou Miss Tick.

Barks a dessiné des centaines d’histoires pour les magazines de bandes dessinées Disney. La grande majorité d’entre elles mettent en scène les canards de Donaldville et plus particulièrement l’ « homme » le plus riche du monde, Balthazar Picsou. Carl Barks prend vite conscience que l’archimultimilliardaire au fort potentiel scénaristique et à l’énorme capital sympathie auprès du public doit avoir des ennemis charismatiques et facilement identifiables qui pourraient venir lui jouer des tours et menacer sa fortune. C’est dans ce but qu’il créa les Rapetou, une bande de cambrioleurs plus ou moins efficace dont le plus grand rêve est de mettre la main sur l’argent de Picsou.

 
 

C’est en novembre 1951 dans la bande-dessinée La Terreur des Rapetou (simplement intitulée Donald Duck dans la version originale publiée pour la première fois dans le Walt Disney’s Comics and Stories n°134) que les Rapetou font leur première apparition.

Les Rapetou sont des chiens anthropomorphes de la race des beagles (d’où le fait qu’en version originale les Rapetou s’appellent les Beagle Boys). A l’origine, Carl Barks fait des Rapetou des chiens anthropomorphes qui ressemblent aux beagles, race dont ils sont directement inspirés : ainsi, il leur dessine des oreilles pendantes, caractéristiques de cette espèce. Cependant, il décide très vite de leur donner un physique plus anthropien : leurs oreilles sont alors raccourcies, ressemblant davantage à celles des humains.

Si leur apparence physique a rapidement évolué, il en est de même pour leur tenue vestimentaire. Si aujourd’hui les membres de la Rapetou S.A. (Société Anonyme), ou Beagle Boys Inc. en VO, sont facilement reconnaissables à leur pull rouge ou orange, à leur masque noir cachant leur visage – il est ainsi plus qu’exceptionnel de voir le visage des beagles – et au calot bleu qu’ils portent sur la tête, ils ne revêtaient pas tous ces attributs lors de leurs premières apparitions. Ainsi, les Rapetou ont eu pendant un temps la tête couverte par des casquettes mais cela gênait Barks dans la mesure où c’étaient déjà les couvre-chefs caractéristiques des neveux de Donald, Rifi, Fifi et Loulou.

Une brillante carrière de méchants dans la bande dessinée

Les Rapetou font aujourd’hui partie des plus célèbres et des plus populaires ennemis de Picsou, au même titre que la sorcière italienne Miss Tick, que l’homme d’affaires Crésus Flairsou ou que le milliardaire Archibald Gripsou. Depuis plus de soixante ans, ils sont apparus dans des centaines et des centaines d’histoires en bandes-dessinées et continuent de figurer dans les récits dont le richissime canard donaldvillois est le héros.

Ils font partie des personnages de comics créés par Barks qui sont devenus incontournable et ont été repris dans leurs histoires par des dizaines de dessinateurs américains, italiens ou français : la première histoire non barksienne avec les Rapetou est Uncle Scrooge in « Still the Champion » (en France, « Oncle Picsou est indétrônable ») dessinée par l’américain Tony Strobl.

Rivalisant à chaque fois d’ingéniosité et de méchanceté, ils ont tout entrepris pour mettre la main sur la fortune du magnat aux pieds palmés : creusant des dizaines de tunnels sous le coffre de Picsou (apparu un an après eux), remplaçant l’équipage du bateau qui doit transporter l’argent de Picsou sur son île privée, faisant rouler en bas de la colline la citerne sphérique ou le vieil archimultimilliardaire a entreposé sa fortune, etc…

Malheureusement pour eux, ils n’arrivent jamais à garder durablement leur butin et font des allers-retours réguliers en prison. Il est à noter que, si au départ Carl Barks en avait fait des voleurs particulièrement intelligents et doués, ils ont progressivement été présentés comme de parfaits imbéciles et comme des cambrioleurs particulièrement incompétents.

S’ils ont été dès leur origine conçus pour s’opposer à Picsou, les Rapetou ont aussi joué, plus épisodiquement, un de méchants dans des histoires dont les héros étaient Fantomiald, Super Dingo ou Mickey Mouse.

Ils se sont parfois associés à d’autres méchants comme Miss Tick, Archibald Gripsou ou Crésus Flairsou, toujours dans le but de nuire à Picsou.

 
 

Comble de la gloire, les Rapetou ont eu droit à leur propre série de comics, chose extrêmement rare  pour des méchants.

La télévision et le cinéma : une nouvelle carrière pour les Rapetou

Les cambrioleurs de la Rapetou S.A. ont aussi eu une carrière télévisuelle : ainsi, entre 1987 et 1990, ils apparaissent dans plusieurs épisodes de la série d’animation La Bande à Picsou (Duck Tales en VO) et sont affublés de personnalités distinctes (voir plus bas).

Trois d’entre eux ont aussi joué le rôle des méchants hommes de mains du capitaine de la garde Pat Hibulaire dans Mickey, Donald, Dingo : Les Trois Mousquetaires sorti directement en vidéo en 2004.

Des Rapetou ont aussi fait des apparitions en cameo dans d’autres productions Disney : Bonkers (série d’animation télévisée, 1993-1995), Couacs en Vrac (série d’animation télévisée, 1996-1997) et Mickey, il était une fois Noël (long-métrage spécial noël divisé en trois courts-métrages).

 

Les Rapetou, une histoire de chiffres

Outre leur pull rouge-orange, leur calot bleu et leur masque noir, ce qui permet de reconnaître les méchants beagles au premier coup d’œil c’est la plaque qu’ils portent autour du coup ou l’étiquette collée sur leur pull et qui indique leur matricule de prisonniers.

Au départ, Carl Barks distribuait les numéros d’écrou des Rapetou au hasard mais, assez vite, il décida qu’ils commenceraient tous par 176 suivi des chiffres 1, 6 et 7 associés dans différentes combinaisons. C’est pour cette raison que selon Barks il n’y avait que trente-six Rapetou (de toute façon, il n’en dessina jamais plus de treize dans une même case) car c’est le nombre de combinaisons possibles en suivant cette règle. D’autres auteurs ont parfois fait des exceptions à cette règle.

des milliers de Rapetou identiques, et quelques exceptions

Il est pratiquement impossible de dénombrer les membres de la Rapetou Société Anonyme tant ils sont nombreux : la maison mère de Donaldville possède en effet des filiales dans le monde entier. Pourtant Carl Barks disait qu’il n’en existait que trente-six différents. Quoi qu’il en soit, tous les membres de la société anonyme Rapetou sont issus de la même famille : ils sont tous frères, cousins, oncles, neveux…

Carl Barks tenait beaucoup à ce que tous les Rapetou se ressemblent à l’identique et qu’ils n’aient pas de traits de caractère particuliers qui les distinguent les uns des autres. La seule exception à cette règle d’uniformité que se permis le dessinateur de l’Oregon en personne, fut la création de Gracié, le Grand-père (Gran’Pa) des Rapetou dont il fit à plusieurs reprises le cerveau de la bande, le chef de la société du crime. Il l’introduit dans une histoire où il révèle aux lecteurs qu’il a eu maille à partir dans sa jeunesse avec Picsou et Grégoire Trouvetou, le grand-père de Géo.

Par la suite, d’autres auteurs de bandes-dessinées et animateurs s’éloignèrent de la règle initiée par le créateur du gang des beagles en présentant des Rapetou « hors normes ».

 
Cela commence avec les bandes-dessinées des années 1970 où l’on voit apparaître les mini-Rapetou (les neveux des grands, dont les numéros d’écrou sont 1, 2 et 3), l’Oncle 001 (le premier prisonnier à avoir été écroué dans la prison de Donaldville), deux tantes Rapetou (Tante Auntie Rapetou et Tantine Léonie Rapetou), Rapetouradar (le plus grand cambrioleur de tous les temps, immatriculé 176-666), Lachance Rapetou (qui, comme son nom l’indique, se distingue par sa chance insolente, digne d’un Gontran Bonheur), le cousin Boris (qui est un poissard chronique), Boom Rapetou (spécialiste des explosions reconnaissable à son cache-oreilles) ou d’autres qui n’ont pas de noms français connus comme Joker Beagle ou Whole Truth Beagle.
 

Les Rapetou ont aussi été affublés par les dessinateurs de deux animaux de compagnie : un chat prénommé Ratty et un basset qui s’est appelé successivement Rapdog, Croquetou ou Huit-fois-huit.

Cette volonté de créer des Rapetou avec des signes distinctifs forts permettant de les identifier au premier coup d’œil culmine avec la série télévisée de la fin des années 1980, La Bande à Picsou. Dans cette série, Picsou et les siens sont régulièrement aux prises avec quatre Rapetou, dirigés par leur maman, l’infâme Ma Rapetou : La Science (le chef de la bande), La Gonflette (les gros bras du quatuor à qui il manque une dent), Poischiche (complètement décérébré, il porte des vêtements très amples) et Burger (un véritable goinfre). D’autres Rapetou font apparaissent de façon plus secondaire dans quelques épisodes de la série : Boumboum et Banzaï, deux adeptes du bazooka et de la manière forte, Grenade, Rocket, Tanker, Bifocal (le plus jeune de la bande portant une casquette à hélice), La Taupe ou encore Toréador.

Les Rapetou se sont même vus adjoindre des cousines, les Rapetounettes de leurs prénoms américains Boom-Boom, Babydoll et Bouffant. Ces dernières ont trois nièces, les « Beagle Babes ».

 

 

 

 

A l’époque de la diffusion de la série La Bande à Picsou, les Rapetou apparaissaient très régulièrement dans les parcs à thèmes Disney. Leur dernière apparition publique connue date cependant de 2011.

 
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Les Rapetou